BTS Services Informatiques aux Organisations

Veille technologique
ARM ne produit pas de processeurs, la société ne fait que de la conception et vend ensuite des licences à d'autres compagnies, qui intègrent les processeurs dans des puces, généralement des SoC.
ARM vend les types suivants de processeurs dit « standard »
• Le Cortex A53 correspondent à l’entrée de gamme avec une faible consommation d’énergie, mais les performances ne sont pas fulgurantes.
• Le milieu / haut de gamme est tenu par le Cortex A57, aux performances très intéressantes, mais dont la consommation et l'échauffement peuvent être importants.
• Le Cortex A72, vient coiffer la gamme grâce à des performances de premier ordre sans trop consommer.
Ainsi ces processeurs sont intégrés dans des SoC « System On a Chip » que l’ on retrouve dans les téléphones portables. Les fabricants qui intègrent les processeurs ARM dans leurs SoC les plus connus sont :
Samsung, dans les SoC Exynos
MediaTek ou Rockchip, marques chinoises
Qualcomm, à l’ origine des Snapdragon
Intel avec ses Atom
Apple avec par exemple ses puces A11 Bionic ou A9 Fusion
Les concepteurs de téléphone multiplient les processeurs ARM dans leurs SoC pour augmenter les caractéristiques du téléphone. Mais aussi, les SoC peuvent avoir 4 gros processeurs à savoir le Cortex A72 et 4 autres processeurs moins puissant tels que le Cortex A57, ainsi lorsque l’ utilisateur utilisera son téléphone pour par exemple aller sur internet c’ est les coeurs moins puissant qui seront sollicité et si l’ utilisateur fait un jeu là c’ est les gros coeurs qui seront utilisés ainsi cela évite d’ utiliser les gros processeurs pour naviguer sur internet donc cela économise l’ énergie du téléphone. Cette technologie est appelé big.LITTLE
Une nouvelle version du bus, nommé CoreLink 500 permet de joindre jusqu'à 4 processeurs LITTLE et jusqu'à 16 processeurs big dans différentes combinaisons selon le type de plateforme ciblée (smartphone basse consommation, smartphone plus puissant, tablette ou serveur.
Les avantages des téléphones de marque Apple
le Snapdragon 835 de Qualcomm que l'on retrouve dans les meilleurs smartphones Android du moment présente de meilleures caractéristiques techniques sur le papier : huit cœurs au lieu de six et une fréquence plus élevée. Or, à l'arrivée, c'est bien le SoC d'Apple qui fait mieux.
Comment expliquer une telle différence et surtout une telle avance ? On fait le point !
La finesse de gravure différente justifie parfois un écart, mais pas aussi important. La vraie différence est technique et elle tient dans la quantité de cache processeur utilisée par Apple. Pour faire (très) simple, la mémoire vive (RAM) est trop lente pour ne pas ralentir les processeurs modernes et on utilise de la mémoire extrêmement rapide et directement intégrée aux processeurs pour accélérer les traitements.
Cette mémoire coûte très cher à produire, mais Apple a toujours eu tendance à en utiliser davantage que ses concurrents. L’Apple A11 intègre 8 Mo de mémoire processeur au total, contre seulement 3 Mo pour le Snapdragon 835, le processeur haut de gamme du moment chez Qualcomm. L’écart ne s’est pas creusé récemment, c’est une tendance ancienne : l’Apple A7 sorti en 2013 intégrait à l’époque 5 Mo de mémoire cache, soit plus que les meilleurs processeurs Android actuels.
La différence est encore plus grande quand on distingue les types de mémoire processeur. En plus du cache L2, Apple utilise depuis plusieurs années du cache L3, un petit peu moins cher, un petit peu moins rapide, mais qui permet d’augmenter la quantité de mémoire totale. En comparaison, aucun autre processeur ARM n’est compatible à ce jour avec le cache L3 ! Cela devrait changer en 2018, mais en attendant, Apple a toujours pu compter sur ce surplus de mémoire pour augmenter ses performances.
Téléphone plus performant donc plus cher
le SoC d’ apple ne lui étant exclusivement destiné donc pas revendu, donc pas de concurrence.
Plus compliqué pour les concurrents qui doivent acheter la licence ARM, puis soit ne pas modifier le SoC ou bien le modifier mais ceci à un coût. La société doit financer la recherche par les bénéfices des ventes de son téléphone donc risque de faire des économies sur les composants.
Une autre possibilité est de reprendre les processeurs conçus par ARM sans les modifier, comme le fait Apple.
Qualcomm, par exemple, avait créé son propre processeur pour la génération précédente, le Snapdragon 820. En revanche, pour le 835, son plus récent modèle, l'entreprise s'est contentée d'un processeur « semi-custom », probablement pour économiser sur les coûts de recherche et développement.
Apple contrôle autant le matériel que le logiciel, ce qui lui donne un avantage considérable en matière de performances. Les ingénieurs peuvent mieux communiquer entre eux.
Qualcomm n’est pas fermé aux besoins d’Android et des constructeurs, évidemment, mais le dialogue est nécessairement décalé et plus lent.
Apple a pris de l’ avance a obtenu une licence complète auprès d’ ARM. Apple a acheté P.A. Semi, un concepteur de processeurs à basse consommation, en avril 2008. En 2013 Apple annonce la création de l’ iphone5s avec le tout premier processeur x64